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52 avenue Laplace - 94110 Arcueil
FRANCE |
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Chapelle Classée
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Cette chapelle, construite par Auguste Perret à Arcueil, est une œuvre très représentative du patrimoine de cet architecte particulièrement créatif dans les années 1920 – 1930. Inscrite depuis 1993 sur l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques, elle a été classée en octobre 1999 au titre des Monuments Historiques. |
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H I S T O R IQ U E |
P R O B L È M E S de R E S T A U R A T I O N |
La chapelle dont le vocable n’a pu être précisé, a été construites par les frères Perret pour les religieuses franciscaines de l’Immaculée Conception qui tenaient l’Orphelinat des petites Filles Pauvres d’Arcueil.
La contrainte essentielle du projet était un budget extrêmement limité. Auguste Perret avait déjà réalisé en 1923 l’église du Raincy dans les mêmes conditions, et c’est sans doute pour cette raison que lui fut confié le projet de la chapelle.
La construction fut commencée le 19 novembre 1927 et terminée le 30 novembre 1929. Perret y est intervenu encore en 1945 pour redessiner la baie de la tribune.
La chapelle est ensuite passée aux mains de l’association « La Vie au Grand Air » pour faire partie du Centre Éducatif d’Arcueil. Au début de l’année 1999, elle est acquise par les Pères Pallottins qui l’incorporent à la Résidence Internationale d’Étudiants « Jean-Paul II » dont la construction s’achève durant l’été 2000.
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Le plus important des problèmes auxquels se trouve confrontée la chapelle est celui de l'état de ses structures en béton armé, qui, surtout du côté extérieur, présentaient de nombreux conservation provisoire a pu être effectuée.
La toiture a été remise en état. Cependant les fuites des eaux pluviales qui se sont longtemps produites ont contribué à un encrassement des parements intérieurs en brique ainsi qu'à une altération du sol d'origine constitué d'une chape de mortier de différentes couleurs qui nécessite lui-même une restauration
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Afin de mettre l'intérieur en valeur en lui rendant son éclairage naturel d'origine il a fallu intervenir sur les vitrages dont de nombreux éléments ont disparu et ont été remplacés par des verres incompatibles qui brouillaient la disposition d'origine des baies. Ce travail a été réalisé en partie au printemps 2008 : remplacement et doublement des carreaux de verre teinté (verre cathédrale) pour lui redonner son apparence originelle et améliorer l’isolation.
L'intérieur a également besoin d'une mise en valeur par une illumination discrète, complétée des dispositifs d'éclairage qui peuvent être reconstitués d'après les dessins originels de Perret qui ont été conservés.
Depuis la réouverture de la chapelle l'installation électrique a été mise en place. Le système de chauffage et l’isolation restent très insatisfaisants.
Ont été ajoutées les créations originales de Jean-François Ferraton (autel, tabernacle, sièges …). |
| D E S C R I P T I O N |
Construite sur un plan rectangulaire, la chapelle a été accolée aux bâtiments existants datant essentiellement du XIXème siècle. Ainsi sa façade Ouest est un ancien pan de mur en moellons appartenant à ces constructions que Perret a choisi de réutiliser. L’angle Nord-Ouest de la chapelle était englobé par un corps de bâtiment. Ces bâtiments aujourd’hui démolis ont laissé place à la Résidence Internationale d’Étudiants dont un bâtiment a été construit à la place de celui disparu.
La structure de la chapelle est constituée par un squelette en béton-armé brut de décoffrage, composé de cinq portiques. Les murs sont formés par des remplissages en brique creuse, posée de façon décorative avec un appareil en damier percés côté Nord et Est de grandes baies constituées de claustras décoratives, préfabriquées en béton armé. Les motifs de ces claustras sont : cercle, croix, carré barré d’une diagonale. Perret a utilisé le même type de claustras dans bon nombre d’autres édifices de sa conception et notamment à l’église du Raincy et de Montmagny. Cependant au Raincy les claustras ont été posées les feuillures à l’extérieur ce qui a permis la pose dans ces feuillures de vitraux. A Arcueil ces éléments sont posés à l’envers : feuillure à l’intérieur.
En conséquence leur dessin (des croix composées de ronds avec un fond de croix et de carrés) disparaît derrière des carreaux de verre teinté (jaune pour les grandes croix, bleu pour les fonds, blanc pour les autres baies) posés au mastic. Les couvertures sont plates : celle du lanterneau qui s’étend au-dessus de la nef est constituée d’une dalle en béton ; celles au-dessus des bas-côtés, du chœur et de la tribune sont des plafonds en poutrelles de béton-armé préfabriquées avec des hourdis de terre cuite apparents. |
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